La Belle et la Bête
Une histoire que tout le monde connaît, un conte qui a bercé notre enfance… Qui n’en a pas vu au moins une adaptation ?
(un clic sur les photos vous permet de voir une petite vidéo)
J’ai eu l’occasion de revoir récemment le film de Jean Cocteau, qui m’avait tant marqué dans mon enfance, par l’histoire bien sûr, mais aussi par la beauté des costumes et des décors. Et aujourd’hui, avec mon regard d’adulte, j’y ai perçu la poésie, la magie qui se dégage des acteurs et des décors. L'ambiance est un peu théâtrale, le film un peu désuet, mais le jeu de lumières est magnifique et donne une dimension fantastique que j’aime énormément. Un pur chef d’œuvre à mon humble avis, une perle à redécouvrir.
La Belle et la Bête, un film de Jean Cocteau (1945), d’après le conte de Mme Leprince de Beaumont, avec Jean Marais (Avenant, la Bête, le Prince), Josette Day (la Belle), Marcel André (le Père), Mila Parély (Félicie), Michel Auclair (Ludovic), Nane Germon (Adélaïde) 1 h 36 min
Et puis pour continuer avec ce conte, il y a aussi la série TV que j’avais beaucoup aimée, mais dont malheureusement je n’ai pas vu la fin. Vous vous en souvenez ?
Cette série, librement adaptée du même conte, a été créée par Ron Koslow et a été diffusée sur La Cinq à partir de 1988. Elle raconte l'amour impossible entre Vincent, un homme-lion vivant caché dans le monde d'En-bas, et Catherine, avocate dans le monde d'En-Haut.
Série romantique à souhait, références culturelles à la poésie, à la musique classique, aux grandes œuvres de littérature anglaise, décors d’une grande beauté (souvenez-vous de la galerie des murmures, de la chambre des vents, de la chambre des abîmes, de la caverne de cristal...) et surtout New York de nuit, énigmatique et magique, effrayante et envoutante.
Elle est sur la liste des séries/films que je compte regarder à nouveau.
Enfin, pour en finir avec les adaptations que j’ai aimé, le dessin animé de Walt Disney, sorti en 1991, toujours inspiré du même conte.
Voici le prologue du film, que j’adore :
« Il était une fois, dans un pays lointain, un jeune prince qui vivait dans un somptueux château. Bien que la vie l’ait comblé de tous ses bienfaits, le prince était un homme capricieux, égoïste et insensible.
Un soir d’hiver, une vieille mendiante se présenta au château et lui offrit une rose en échange d’un abri contre le froid qui faisait rage. Saisi de répulsion devant sa misérable apparence, le prince ricana de son modeste présent et chassa la vieille femme. Elle tenta de lui faire entendre qu’il ne fallait jamais se fier aux apparences, et que la vraie beauté venait du cœur. Lorsqu’il la repoussa pour la seconde fois, la hideuse apparition se métamorphosa sous ses yeux en une créature enchanteresse. Le prince essaya de se faire pardonner, mais il était trop tard car elle avait compris la sécheresse de ce cœur déserté par l’amour. En punition, elle le transforma en une bête monstrueuse et jeta un sort sur le château ainsi que sur tous ses occupants.
Horrifiée par son aspect effroyable, la Bête se terra au fond de son château, avec pour seule fenêtre sur le monde extérieur un miroir magique. La rose qui lui avait été offerte était une rose enchantée qui ne se flétrirait qu’au jour de son vingt-et-unième anniversaire. Avant la chute du dernier pétale de la fleur magique, le prince devrait aimer une femme et s’en faire aimer en retour pour briser le charme. Dans le cas contraire, il se verrait condamné à garder l’apparence d’un monstre pour l’éternité. Plus les années passaient et plus le prince perdait tout espoir d’échapper à cette malédiction ; car en réalité, qui pourrait un jour aimer une bête ? »
Et le conte, vous le connaissez ? J’ai fait une petite recherche et voici ce qu’en dit Wikipedia :
L'une des versions les plus anciennes de ce conte est sans doute celle d'Apulée, Amour et Psyché (extrait de l'Âne d'Or), qui date du IIe siècle. En 1550, Francesco Straparola en donna une version qu'il avait tirée du folklore italien et qu'il publia dans ses Nuits facétieuses (Le Roi Porc, deuxième nuit, 1er conte).
Il apparut pour la première fois en France sous la plume de Gabrielle-Suzanne de Villeneuve, en 1740, dans un recueil de contes la Jeune Amériquaine et les contes marins, publié anonymement, où différents passagers d'une traversée maritime se racontent des histoires pour passer le temps. Il ne connut véritablement la célébrité que lorsqu'il fut abrégé et repris par Jeanne-Marie Leprince de Beaumont dans son Magasin des enfants en 1757. Cette dernière supprima, en particulier, toute la seconde partie, où Madame de Villeneuve relatait la querelle des fées expliquant l'origine royale de la Belle. C'est sur cette version que sont basées la plupart des adaptations ultérieures.
Pour lire le conte c’est ici